Reprendre son souffle pour 2019 !

 

Ce  semestre intense d’activité qui s’achève, de part de multiples interventions diverses et nouvelles,  a procuré une forte fatigue que je n’ai pas souvenir d’avoir eu avec une telle intensité dans ma carrière salariale de manager. Difficile de gérer son énergie, de dégager du temps pour soi et les siens quand votre agenda est archi plein… Besoin immense de souffler, se poser !

Autour de moi, nombre de pairs coachs m’ont rapporté également un quasi épuisement, de même que beaucoup de mes clients salariés ou dirigeants d’entreprise. L’ambiance difficile des deux derniers mois dans notre hexagone, tentée de jaune, a probablement accentué ce sentiment.

Plusieurs questions reviennent alors à la surface :

  • est-ce un phénomène personnel, n’ayant pas le recul nécessaire sur les complexités de la vie d’entrepreneur, mon entreprise n’étant qu’à la fin de son 3ème exercice ?
  • quel est l’impact de la conjoncture (messages et images alarmants, négatifs transmis par les médias, journées courtes et faible ensoleillement d’hiver) ou cela annonce-t-il d’autres périodes identiques ?
  • Comment retrouver et garder pleinement son énergie dans ses moments de forte activité ?
  • Comment continuer le développement de son activité sans négliger ce qui est important dans ma vie ?

Je partage avec vous mes 5 clés qui m’apparaissent essentiels si vous vivez également des périodes similaires :

  • Prendre soin de soi et des siens: se faire plaisir, profiter de chaque instant présent. Pour cela, je vous invite à cultiver l’égoïsme au sens épicurien. J’ai personnellement revisité le précepte « Carpe Diem » (cueille le jour) du poète Horace. Pour certains comme pour c’est le cas pour moi, c’est ne pas déroger aux pratiques sportives, aller dans des lieux que l’on apprécie, autant de sources d’équilibre physique et psychique, ce qu’Epicure nomme l’ataraxie. Les approches cognitives (par exemple,  ma pratique  de l’EFT mais aussi d’amateur en sylvothérapie me sont bénéfiques pour recouvrer son potentiel énergétique).
  • Voir la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide : pour cela, chaque jour, féliciter soi-même et son entourage pour les choses que l’on a accomplies, et s’encourager pour le chemin qu’il nous reste à parcourir.
  • Gérer ses priorités: ce qui est important, ce qui est urgent et ce qui ne l’est pas. Méthode efficace : classer et planifier ses activités et tâches, en prenant soin de mélanger l’important et aussi d’introduire ce qui nous fait plaisir selon sa chronobiologie.
  • Accepter l’ambiguïté de développer les rituels (rencontres récurrentes avec les personnes que l’on aime, les choses que l’on fait avec motivation) mais aussi accepter de tester le changement en essayant de supprimer certaines tâches trop chronophages ou inutiles
  • Sélectionner nos sources de médias en prenant soin d’insister sur celles qui sont positives, bienveillantes plutôt que celles qui se nourrissent d’instantané et de buzz.

Mon plus jeune enfant m’a demandé ce matin au petit déjeuner ma définition du bonheur…. J’ai tenté cette réponse : « ta question n’est pas simple, mais je te propose que c’est maintenant ou jamais ». Et vous, votre recette pour souffler ?

Richard, 28 décembre 2018

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