Recette pour une cohésion d’équipes multiculturelles au travers d’un cas de pratique sportive

Ma commune de résidence est jumelée avec une cité germanique du Baden Würtenberg et italienne de Lombardie. Ce week-end de l’Ascension était le 10ième anniversaire de ce “trimelage” avec des festivités sur ma commune et j’ai proposé parmi plusieurs festivités multi-générationnelles d’organiser un tournoi sportif autour d’une passion commune, le football, avec des équipes issus de ces villes et de classe d’âge 12 à 15ans.
Mon objectif était double : re-dynamiser mon association de jumelage par l’implication des jeunes générations et proposer un échange sportif et humain pour nos enfants;
Le résultat est très positif : chacun des quelques 50 participants a pu trouver sa motivation à participer à cet évènement : à mon enjeu cité ci-dessus, se se sont ajoutés celui de faire de la compétition sportive internationale (enjeu des coaches italiens), et celui d’échanger sur nos différences de pratiques d’école de football entre éducateurs (enjeu des coaches allemands). La cohésion d’équipes, et l’inclusion sont des processus très naturels et rapide pour les adolescents et la barrière de la langue est assez rapidement surmontée de par la passion commune, les valeurs communes (fairplay). Une cérémonie de récompenses et repas en commun permis à tous de mieux se connaître, aux familles d’accueil de faire découvrir leur maison, leurs habitudes et leur générosité et de pratiquer aussi une langue étrange et pour beaucoup d’entre nous de proposer d’autres idées pour continuer notre partenariat.

Je retire de cette expérience très positive cette “recette” assez simple qui peut selon moi se transposer au monde de l’entreprise et des équipes en général :
1- chercher un intérêt, une passion commune
2- pratiquer l’inclusion en acceptant les différences
3- mettre un zest de contrôle
4- reconnaître (simplement) les participations collectives et individuelles
5- être ouvert aux propositions de changement pour perdurer la relation
Somme toute, nous retrouvons l’Elément Humain, simple et intemporel mais tellement efficace, confirmant que c’est bien dans les “vieilles” marmites que l’on réalise la meilleure soupe.

Richard Pailleux, lundi 09 mai 2016